Le bonheur d’exercer un métier passion
Je suis Odette Baldaïa, Consultante en RH, et j’interviens principalement sur des bilans de compétences et des bilans d’orientation scolaire. Le nom de mon entreprise est Transversales RH, et ce choix a été mûrement réfléchi, volontaire et assumé.
- Mon parcours:
Depuis très jeune, je voulais faire du social, pour aider les gens. J’ai d’abord commencé ma carrière par travailler dans le social, que j’ai adoré, et fait avec grand plaisir pendant environ 11 ans. Je suis d’ailleurs diplômée dans le social. Cependant, je m’apercevais que le besoin principal des personnes dont j’avais la charge était d’avoir un travail. Je ne savais pas toujours quoi répondre à cela. C’est donc en 2000 que j’ai décidé d’orienter ma carrière vers l’insertion professionnelle, et la formation. Ma passion de ce beau métier est toujours là, depuis 20 ans. J’ai passé un Master en RH, que j’ai financé toute seule, de 2013 à 2015. En parallèle, j’ai suivi un parcours entrepreneurial, car mon intention était de devenir Consultante en RH, en pouvant y mettre ma touche personnelle. A la sortie du Master, couplé avec le parcours entrepreneurial, j’ai rapidement trouvé un emploi, où j’ai pris énormément de plaisir, car je faisais de l’accompagnement professionnel, du conseil en emploi et formation, et de la formation.
- L’idée de créer mon entreprise:
Les quelques années passées dans cette structure ont été un pur moment de plaisir, jusqu’au jour où un Directeur n’appréciait pas ma façon d’être, et me l’a fait savoir par l’arrêt de mon contrat. Je n’avais pas envie de me battre contre lui, car j’ai bien compris qu’il était question d’affect. J’ai rapidement retrouvé un emploi dans une autre structure, et là, j’ai vécu l’enfer, tellement rien n’était clair ni structuré. J’ai demandé un entretien avec le Directeur de cette structure, pour le supplier de me laisser partir..
Mon envie de créer ma propre structure a refait surface, et j’ai compris que cette fois-ci, il fallait que je me lance dans cette aventure qu’est l’entrepreneuriat. J’ai donc fait mon propre bilan de compétences pour savoir où j’en étais, pour connaître mes points forts et mes points plus fragiles. Cette idée de travailler en indépendante a commencé à prendre forme, d’abord en moi, puis dans la réalité. J’ai donc cherché des partenariats avec des cabinets pour pouvoir travailler en sous-traitance pour eux, car je n’avais pas les mille et un labels pour pouvoir exercer seule. Ceci dit, j’ai tout de même obtenu mon certificat en évolution professionnelle, ainsi que mon numéro de déclaration d’activité, qui sont les premières étapes de ce parcours, propres aux métiers de la formation.
- Pourquoi Tranversales RH:
J’ai longuement réfléchi à ce nom de Transversales RH, qui me parle beaucoup. lorsque j’ai suivi le parcours entrepreneurial, en même temps que mon Master en RH. J’ai réalisé que tout est Transversale(s) dans la multiplicité des Ressources Humaines. Et je voulais le nom d’une entreprise qui me ressemble, en proposant des choses Humaines dans les Ressources très Transversales les unes des autres, et pourtant très complémentaires également. Cela fait référence aussi à toutes les Compétences Transversales que je m’emploie à faire émerger chez les personnes que j’accompagne. Je ne les invente pas, je les fais simplement remonter à la surface, et c’est un pur bonheur.
- Le choix du bureau:
Mon bureau se trouve au Centre d’Affaires Cœur de Meuse, juste à côté de la Gare Meuse TGV. J’ai cherché un bureau qui serait à mi-chemin entre Verdun, Bar-le-Duc, et pratiquement à équidistance de Commercy, Revigny-sur-Ornain et Ligny-en-Barrois, qui sont les principales villes Meusiennes. Comme je dis souvent, « Mon bureau est au milieu de nulle part, et pourtant au milieu de tout, car il est à 1 heure de Paris, 3/4 d’heure de Reims, 1h15 de Nancy ou Metz… »
- Pourquoi avoir choisi la Meuse:
J’ai choisi la Meuse, car j’y habite depuis plus de 10 ans, maintenant. J’aime bien les Meusiens, ce sont des gens simples et profonds. J’ai aussi fait le choix de rester en Meuse pour mon activité professionnelle, car je suis convaincue que j’ai une petite pierre à apporter à l’édifice, aussi modeste soit elle.
- Mes principales prestations:
J’interviens principalement sur des bilans de compétences, et des bilans d’orientation scolaire. J’aime beaucoup l’idée d’accompagner des personnes à définir leur projet professionnel, à travers un bilan de compétences. D’ailleurs, je constate tous les jours les bienfaits d’un bilan de compétences, car les bénéfices secondaires sont que les personnes reprennent confiance en elles, et ressortent d’un bilan de compétences, grandies et transformées. Je remarque ce que j’appelle le « moment magique« , où les personnes arrivent, très souvent, en ayant perdu confiance en elles, et repartent du bilan avec une belle confiance en leurs capacités professionnelles et personnelles. A un moment donné du bilan, je les vois s’illuminer et croire à nouveau en elles. Je trouve cet instant magique, et je leur dis afin qu’elles aient encore plus confiance en elles.
Les Bilans d’orientation scolaire ont pour objectif de mieux cibler les études que les jeunes souhaitent faire, et ainsi exercer le métier qu’ils aiment, au-delà de l’ambiance de travail, qui reste un élément non maîtrisé. Le bilan d’orientation scolaire sert parfois à rétablir les échanges entre parents et enfants, car le dernier entretien se fait avec la présence des parents, qui prennent conscience avec leur enfant du potentiel de ces derniers. L’approche est un peu différente d’un bilan de compétences, car il y a plusieurs acteurs dans l’orientation scolaire d’un jeune.
En activité secondaire, j’interviens sur du conseil à l’emploi et en formation, où je prépare les personnes à mieux s’outiller dans leur recherche d’emploi ou de formation, à mieux cibler les futures entreprises, ou à s’entraîner aux entretiens d’embauche ou de formation. Il s’agit là de prestations complémentaires aux bilans de compétences ou bilans d’orientation scolaire, car il me semblait que c’était nécessaire d’être mieux outillé/e pour la suite de leur parcours.
- Ma valeur ajoutée:
Parfois, on me demande ce qu’est ma valeur ajoutée. Je réponds modestement que ma valeur ajoutée réside dans la chance que j’ai de pouvoir faire un métier passion. Je travaille toujours avec une grande sincérité, et une profonde authenticité. J’aime les gens, et je les aime pour de vrai. Je les accueille, comme j’aimerais être accueillie, si je faisais un bilan de compétences. D’ailleurs, pour moi, ce ne sont pas des « clients », mais bel et bien les personnes que j’accompagne. Mes clients, ce sont les cabinets auprès de qui j’émets des facturations.
Mon travail, c’est aussi ma passion, mon envie d’aider des personnes à s’envoler vers des métiers qui leur correspondent plus. J’encourage les personnes à oser faire des choses dont elles rêvent en secret.
C’est toujours un immense plaisir lorsque les personnes m’écrivent spontanément pour me dire « Odette, j’ai réussi telle ou telle chose, je me suis inscrite dans telle formation, j’ai décroché ce travail dont je rêvais! ». Je leur réponds toujours avec des mots de félicitations, et d’encouragement pour la suite. Dans les moments plus difficiles, je suis toujours là, même à distance. Là aussi, j’essaie de trouver les mots justes pour les réconforter et leur donner envie d’aller de l’avant. Je leur rappelle que chaque choix, chaque métier, a ses avantages et aussi ses inconvénients.
- Mes plus grands défis:
J’ai pris mon numéro de SIRET en avril 2019, et j’ai pris mon bureau le 1er mai 2019. Cette date du 1er mai 2019 est très symbolique pour moi, car le 1er mai est le jour de la Chance et du Bonheur. Ma prise de bureau à cette date était volontaire et choisie.
J’ai commencé à avoir mes premiers contacts, timidement à partir de mai. Cela m’a donné de l’espoir pour la suite. Puis, en juin 2019, j’ai vécu ma première traversée du désert, avec aucun contact. Je ne savais pas bien quoi faire pour remédier à cela. J’ai donc traversé ce mois de juin, comme j’ai pu, en priant tous les jours que cette situation s’améliore. J’ai donc commencé mes premiers bilans de compétences en juillet, car il fallait un certain laps de temps pour que le dossier de financement soit accordé.
Ensuite, en octobre 2019, j’ai vécu une deuxième traversée du désert, avec aucun contact. Cette fois-ci, j’ai su réagir vite, en cherchant d’autres partenaires avec qui travailler, pour pouvoir diversifier mes clients prescripteurs, c’est-à-dire les cabinets avec lesquels je travaille, en sous-traitance pour le moment. Je me suis dit « Ok, Odette, la vie te lance une autre épreuve, pour te dire de te diversifier », et c’est ce que j’ai fait.
J’ai écrit à plusieurs cabinets pour leur proposer de travailler en sous-traitance pour eux, armée de mon CV et mon expérience professionnelle qui pèse pas mal dans la balance. Les cabinets auxquels j’ai écrit ont répondu par l’affirmative, et m’ont contactée assez rapidement. Le temps de mettre en place l’administratif, et les différentes étapes de sélection, et j’ai commencé à travailler en sous-traitance pour eux, en février 2020.
Ensuite, nous avons été confinés une première fois, à partir du 16 mars 2020. Toutes les personnes que j’avais en bilan de compétences, à l’époque, m’ont suivies, car elles m’ont fait confiance, malgré une situation pas banale. Aujourd’hui encore, j’ai une petite pensée particulière pour ces Belles personnes, qui m’ont fait confiance, et je les en remercie.
Je savais qu’après le 1er confinement, les gens auraient peur, et mon activité s’en ressentirait forcément. J’ai compris intuitivement qu’il fallait que je traverse cette période étrange, et que les choses repartiraient après cela. J’ai donc pris contact avec des petits indépendants comme moi, des locaux, pour construire mon site, et ma carte de visite. Eux aussi, je les remercie d’avoir été là pendant cette drôle de période.
Sur un plan professionnel, je tiens à remercier tout particulièrement Stefan Simeneov d’Azecom (Vigneulles-les-Hattonchâtel), ainsi que Barbara Raux de BRauxstudio, et Julie Fedida de Dig’idéale, car c’est grâce à eux que j’ai mes outils de communication indispensables, et que je commence à comprendre les rouages de la communication digitale. Sur un plan plus humain, je remercie mes amis qui sont là pour moi, au quotidien. Un grand Merci à eux tous et toutes!
En ce qui concerne mon intuition, je ne me suis pas trompée, car lorsque nous sommes sortis du 1er confinement, les demandes de bilans de compétences ont commencé à affluer. Puis, il y a eu le 2ème confinement, mais celui-ci était différent, car il nous autorisait à aller travailler, ce que j’ai apprécié tout particulièrement. Ensuite, nous avons traversé une période étrange, avec des confinements et reconfinements, puis déconfinements. Je ne comprenais plus rien, et je me suis adaptée au mieux.
Aujourd’hui, les personnes que j’accompagne et que j’ai accompagnées dans la définition de leur projet professionnel commencent à parler de moi, en donnant ma carte à leurs connaissances. Je remercie ces Belles personnes, et je remercie la Vie.
- Mes projets d’avenir:
J’ai envie de continuer à accompagner des personnes sur des bilans de compétences, car pour moi, c’est le métier que j’exerce avec passion. J’ai envie de continuer à proposer des bilans d’orientation scolaire pour les jeunes qui sont un peu perdus, où qui se sont trompés de parcours scolaire. Je pense que tout est rattrapable, à tout âge, et il faut juste oser faire le premier pas. Le reste, je m’en occupe.(lol) J’ai envie de continuer à proposer du conseil à l’emploi et à la formation, car je considère que cela fait partie du « service après vente » de mes prestations, et également parce que j’aime le faire.
Pour l’avenir, j’ai déjà réfléchi à faire des interventions auprès des entreprises, pour permettre à un plus grand nombre de personnes de comprendre ce qu’est un bilan de compétences, ou un bilan d’orientation scolaire. Je projette également de développer mes apprentissages de la communication digitale, ce qui n’est pas une mince affaire en soi, car ce que j’aime, moi, c’est le contact réel avec les personnes. Pour la communication digitale, Julie est là pour me former, m’accompagner, me guider. Ah là là, que ne ferais-je sans Julie…
Dans la foulée de mes projections d’avenir, j’ai envie d’intervenir dans les entreprises sur des thématiques qui me sont chères, comme la qualité de vie au travail, en évoquant bien sûr le bien-être au travail, car je suis convaincue qu’un/e salarié/e heureux/se est un/e salarié/e performant/e et enthousiaste.
Parce que je suis d’une nature généreuse, j’ai envie d’emmener avec moi les petits indépendants comme moi, en leur permettant, à mon modeste niveau de se développer aussi. Et pour finir, j’ai envie de pouvoir faire travailler d’autres indépendantes/ indépendants, que j’aurai formées/ formés à mon métier. Je serais fière de pouvoir aider des indépendants qui auront osé sauté le pas de l’entrepreneuriat, qui reste une aventure passionnante, malgré les difficultés, malgré les incertitudes, avec tout de même, de très belles réussites et de très belles rencontres. J’aimerais aussi intervenir sur des formations à l’entrepreneuriat, afin de leur dire que c’est possible.
Merci de votre attention,
Odette